mercredi 18 mai 2011

L’homme ne trouve une certaine liberté, toute relative, certes, quand il se détache de sa mère (quand il y arrive, ce qui n’est pas toujours le cas). En général, c’est, poussé par ses hormones, et parfois aussi dans la recherche de tendresse, d’affection, de partage, qu’il va se forger de nouvelles chaînes, épouse, compagne ou maîtresse.

Et voilà nos bobos ressassant depuis des années, que dis-je, depuis des décennies, les poncifs les plus éculés du féminisme. Certes, la lutte contre les maltraitances se justifie, et c’est apparemment vrai qu’il y a plus de femmes maltraitées par les hommes que le contraire (encore que, en y réfléchissant bien, et suivant ce que l’on peut définir comme maltraitance…) Nous avons été très fiers d’être qualifiés de membres du sexe fort. Quelle dérision ! Je n’ai pas observé beaucoup de couples dans lesquels, au-delà des apparentes décisions prises par l’homme, ce n’est pas en fait la femme qui n’en ait été le moteur premier. Comme le disait ma brave femme de mère, « ce que femme veut, dieu veut ».

Et dieu, par délégation de « la » femme, veut beaucoup. Bien souvent sans contrepartie. Que veut-il, dieu ? De la tendresse. De la sécurité. Le moins de soucis possible. La « liberté ». Le contrôle sur ce que fait son conjoint.

L’homme espère parfois retrouver une liberté relative en prenant la femme au mot : Liberté, soit, mais alors pour tous les deux. Il y perdra, surtout si les hormones sont encore au travail. Dans sa recherche éperdue de tendresse, d’affection, etc., il n’aura de cesse que de s’encombrer de nouvelles chaines. Ayant, dans la plupart des cas, à assurer le quotidien des enfants, elle y perdra encore plus. Quant aux enfants, n’en parlons pas, eux sont à tout coup perdants. Mais les adultes en ont-ils cure ? C’est bien connu, les enfants ne ressentent pas grand-chose, ne comprennent pas grand-chose aux réalités de la vie.

Mais pourquoi, me direz-vous, m’attaquer ainsi à deux personnages morts et enterrés, qui ne font plus de mal qu’aux niais répétant bêtement les stupidités qu’ils ont énoncées comme vérités premières ? J’y viens…

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